Dès son plus jeune âge, Djinane se passionnait pour la langue et la littérature française. Elle allait constamment fouiner dans la bibliothèque de ses parents ou de ses grands-parents à la recherche de nouvelles lectures. Un jour, elle fait la rencontre de Molière et de ses amusantes pièces de théâtre.
Au secondaire, son professeur de français, connaissant son amour pour la littérature, lui offre Au bonheur des dames d’Émile Zola , ce qui lui donne le goût de lire toute l’œuvre de ce brillant écrivain.
À Paris, après un baccalauréat en économie et une maîtrise en finance, elle ne peut résister à l’appel des langues et s’inscrit en Langues étrangères appliquées. C’est là qu’elle se découvre sa vocation, que dis-je ! son chemin de Damas, qui devient rapidement une véritable passion : elle deviendra traductrice!
Sans plus attendre, elle traverse l’Atlantique, troquant (elle aussi) les chiffres contre les lettres pour rejoindre le haut-lieu incontournable de la traduction : Montréal. Dans cette ville radieuse et apaisante (c’était avant l’invasion des cônes orange), elle fait des études et obtient un baccalauréat en traduction à l’Université de Montréal. Ce passage à l’UdeM confirme son amour immodéré pour les mots.
De nature très curieuse, elle s’intéresse à tout, de l’histoire aux sciences naturelles et humaines en passant par la sociologie, la politique et les multiples règles qui rythment notre civilisation moderne.